L’ÉROSION
Oh pécheur obstiné ! Aie pitié de ton corps,
A la résurrection, il faut que tu en craignes,
Ni tes biens, ni ton pouvoir pourront en témoigne,
L’ardente chaleur de la Géhenne sera ton sort.
De jour en jour, ton heure, héla, s’approche.
Frondeur, tu ne cesse d’entasser tes poches,
Perverti, à la pudeur enfreinte, tu t’attaches,
Sybarite, sursois aux maux que tu en caches.
Résigne-toi à ton Maître qui te pardonne,
Si tu es en mesure, à tes fautes, de te repentir,
À ta tyrannie, il ne faut que tu cramponne,
As-tu une araignée, semblant ne pas sentir.
Les pieds dedans et tu omets le jour dernier ?
Désenchante-toi, très tôt, de tes fourvoiements
Et viens acquérir, transcendant, l’acquiescement,
Ton Maître est miséricordieusement pionnier.
Prompt, les heures passent et tu es à la chasse,
Sans périphérie, tes voûtes usées arpentent,
De brimade en affront, de là que tu te contentes.
Top ou tard, ta vie s’abat et tu cède ta place
De mon recueil *fleurs fannées*
Ali Mbarki .
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