الجمعة، 8 مارس 2024

Extrait de roman.. les tragédies d un moment d absence.. Traduit de l’arabe par l’auteur : Saidi Mokhtar

 Extrait de mon roman.. « les tragédies d un moment d absence »

« c’est très étrange, il semble qu’elle me connaissait cette salope.. » Il décida de de se ranger dans ce vide qui le ronge au fond de lui-même, il était très perturbé, ne sera-t-elle pas un piège monté avec ce lapin de femme maudite ?.. Il se pourrait qu'il l’avait connu quand il était vagabond, n’est-elle pas une de ces femmes qui se donnaient l’adultère avec lui dans le noir, il essayait de reconstituer les jours de ses sales fourberies dans les maisons de ses maitres où il a abusé de beaucoup de femmes quand il était coursier, presque de toutes les épouses de ces hommes forts, faibles et impuissants..
C'est très étrange, il n'était fidèle à personne, ni à dieu ni aux hommes, il ne priait pas, il ne jeûnait pas, comment pourrait-il représenter une menace pour la sécurité publique ou pour la stabilité de l'État, il commençait à se douter que ses délits dans cette société ses outrages, ses préjugés et ses injures qu’il dessinait avec un grand défi étaient ces poésies d’amour qu’écrivait, les propos de l’ivresse dans les rues, les vagues monologues dans les sales ruelles de son misérable quartier quand il revenait chez lui en silence, quand les gens regardaient les larmes dans ses yeux colorés en vert blanc rouge, cet héritage symbolique de son grand-père.. Puis il se reprenait très vite pour ne pas aller très loin où le risque était plus grand, tout d’un coup, il se rappelait du fameux haschich qui faisait sa fierté et sa gloire dans les moments les plus difficiles de sa vie de vagabond où il se disait toujours.. Dans un pays où on tue tout ce qui est beau, tout ce qui est joli. Dans un pays où l’espoir faisait naufrage dans la mer de la méditerranée, lui, il l’avait enterré vivant comme faisaient ses ancêtres avant l’islam, ils enterraient les bébés femelles de ses ambitions juste après leur naissance, Il ressentait l’alcool envahir en lui tout ce qui est logique, il perdait toutes les notions de la citoyenneté, maintenant, il parlait à haute voix et devant tout le monde.. « Dans un pays où on égorgeait les femmes et les enfants dans les maisons de cultes, dans les mosquées, dans les églises, où on tuait les innocents au bord des chaussées, dans les casernes dans les centres, alors que lui n'est qu'un fléau social neutre et négatif, étranger dans cette patrie qui aimait plus que lui-même .. Il a pleuré puis il souriait comme un grand imbécile et se disait.. Je ne pense pas que je suis aussi bête ? Est-ce vraiment je suis un citoyen envié pour être surveillé de près et suivit ? Pourrai-je dire un jour à un soûlard comme moi qu'ils ne sont que des lâches là où ils sont après être dessoulé ?.. Qu’ils ne sont que des voleurs, des sanguinaires et des assoiffés de sang et de pouvoir.. Quand il se réveillait et voyait ces carnages peint de toutes les couleurs sauf de celle de la justice, il chantait la" jallala" de ses défunts à haute voix.. Ils ont tué, pendu, massacré et emprisonné tous les messagers de la lettre qui dévoilait leurs vrais visages.. la poésie, ce chant acharné qui déchirait l'humiliation et les tentatives du suicide de la lettre, elle défiait toutes les armes nocturnes et les enjeux officieux de ces requins qui ne croiraient qu'aux nuits rouges au détriment de nos nuits noires et sanglantes.. Est-ce me poursuivre est vraiment un exploit?.. Ont-ils découvert mes sales aventures dans les maisons de ces salauds d'entre eux ?.. Ceux qui nous ont violé nos mères et nos sœurs.. Vous êtes tous des salopards.. Oui, vous êtes tous des salopards.
Traduit de l’arabe par l’auteur : Saidi Mokhtar
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